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Les bienfaits du sport pour la santé

Faire du sport est bon pour la santé, mais la société moderne en fait de moins en moins. Selon les données, 38 % des personnes âgées de 20 ans et plus ont déclaré ne pas pratiquer de sport ou d’autres formes d’activité physique dans leur vie quotidienne.

D’une part, comme le souligne le ministère de la santé, cela est dû au développement de l’automatisation, même dans le travail domestique, et à la dépréciation sociale du travail manuel, d’autre part à la domination des transports motorisés, à la réduction de l’espace et de la sécurité pour les piétons et les cyclistes, aux aires de jeux libres pour les enfants, aux modèles de parents et au poids attribué à l’activité motrice dans le programme scolaire.

Pourtant, une faible activité physique a un impact exponentiel sur la santé des gens.

Le corps humain a besoin de mouvement, une activité physique régulière contribue à réduire le risque de maladie et a des effets positifs sur la santé mentale d’une personne nous confie le site : https://www.aliar.lu.

Plusieurs études scientifiques confirment aujourd’hui les bienfaits du sport sur la santé :

  • Il améliore la tolérance au glucose et réduit le risque de diabète de type 2.
  • prévient l’hypercholestérolémie et l’hypertension et réduit la pression artérielle et le taux de cholestérol
  • réduit le risque de développer des maladies cardiaques et divers cancers, tels que le cancer du colon et du sein
  • réduit le risque de décès prématuré, notamment d’une crise cardiaque et d’autres maladies cardiaques
  • prévenir et réduire l’ostéoporose et le risque de fractures ainsi que les troubles musculo-squelettiques (par exemple, les douleurs dorsales)
  • réduit les symptômes d’anxiété, de stress et de dépression
  • prévient, en particulier chez les enfants et les jeunes, les comportements à risque tels que le tabagisme, l’alcool, les régimes alimentaires malsains et les attitudes violentes et favorise le bien-être psychologique par le développement de l’estime de soi et de l’autonomie et facilite la gestion de l’anxiété et des situations de stress
  • produit une dépense énergétique et diminue le risque d’obésité

Pourquoi éviter la sédentarité

La sédentarité est le pire ennemi de la santé, un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’activité physique est définie comme « tout effort exercé par le système musculo-squelettique qui entraîne une consommation d’énergie plus importante qu’au repos ».

Une définition large qui inclut, en plus des activités sportives, même les simples mouvements quotidiens. Il n’est pas nécessaire d’être un athlète.

Une activité quotidienne, même minime, suffit pour rompre la sédentarité et avoir des effets bénéfiques. Vous trouverez sur ce site tout un tas de sport à faire sur Bordeaux.

Il suffit d’atteindre 30 minutes d’activité physique modérée par jour :

  • se déplacer à vélo ou à pied pour aller au travail ou faire les courses, en évitant donc la voiture à chaque déplacement
  • une promenade dans le parc
  • utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur
  • se consacrer aux travaux ménagers
  • pensez à des petites astuces utiles, comme descendre du bus au premier arrêt si vous voyagez en bus

Avec la pratique d’une activité physique régulière, le cœur devient plus fort et plus résistant à la fatigue. L’activité aérobie augmente la demande d’oxygène du corps et la charge de travail du cœur et des poumons, rendant la circulation plus efficace. Un cœur entraîné pompe plus de sang sans dépense d’énergie supplémentaire : 10 battements de cœur en moins par minute signifie une économie de 5 256 000 battements par an.

Le sport et le handicap, entre thérapie et réadaptation

L’activité physique est un facteur de dissuasion important pour éviter les maladies graves, rester en forme et en bonne santé. Cependant, le sport devient également important en cas de handicap physique. La reprise de la circulation et les activités de réadaptation post-traumatique sont essentielles pour retrouver l’autonomie et une qualité de vie compatible avec son état.

Le sport en tant qu’activité de réadaptation. Comme un stimulant « à faire », « à socialiser », « à gagner de la confiance ».

De nombreux sports peuvent être pratiqués aujourd’hui, même dans des situations de handicap. Du basket-ball en fauteuil roulant au volley-ball assis, de la voile au ski en passant par le handybike. Les aides, d’une part, qui permettent d’adapter les équipements, les parcours thérapeutiques, d’autre part, qui sont proposés dans les centres de réadaptation en tant qu’activité structurée.

Le sport dans la réadaptation précoce joue un rôle très important : d’une part, il constitue une motivation supplémentaire pour retourner à la vie quotidienne, d’autre part, il aide à développer les capacités motrices résiduelles.

Des résultats mesurables, avec un retour positif sur la capacité du sport à stimuler les mouvements et la bonne détermination à faire, dans certains cas difficiles (ou plus longs) à obtenir avec des exercices de gymnastique traditionnels, ont été enregistrés dans divers centres qui pratiquent le sport dans des parcours structurés.

Le sport dans la phase de réhabilitation est basé sur la méthode récréative, ce qui est très motivant pour certains patients, au point qu’il y a des cas de personnes qui, précisément pendant une activité sportive, ont pu faire des mouvements qui leur semblaient impossibles. Tous les patients ne peuvent pas se voir proposer une discipline sportive, chaque cas est unique et doit être évalué sur la base des conditions cliniques, des antécédents du patient, de ses besoins et de ses possibilités réelles d’adaptation.

Aujourd’hui, on parle beaucoup de thérapie sportive, mais il ne faut pas tomber dans les clichés. L’activité est rééducative, motrice et cognitive ne forme pas l’athlète paralympique, mais aide le patient à gérer sa mobilité de la meilleure façon possible. Le patient l’essaie dans un environnement protégé, avec des installations qui sont progressivement réduites, puis se déplace à l’extérieur, testant lentement qu’il est possible de pratiquer cette discipline tous les jours, même en rentrant chez lui.

La socialisation est un autre élément fondamental de la thérapie sportive. Le groupe est en soi motivant. L’activation d’un parcours incluant une thérapie sportive est en effet un programme complexe, qui doit impliquer plusieurs professionnels : le physiothérapeute, l’ergothérapeute, le médecin, le psychologue.

Récapitulatif des bienfaits du sport sur la santé :

  • Renforce les muscles et les articulations. Avec des améliorations également dans la posture et la résistance à la fatigue quotidienne. Une bonne musculature abdominale et dorsale réduit le risque de maladies de la colonne vertébrale : hernies et lombosciatalgies ;
  • Optimise le métabolisme. Il améliore le rapport entre la masse grasse et la masse maigre, régule la sensation de faim et équilibre les paramètres chimiques du sang ;
  • Il augmente la capacité et l’élasticité du système respiratoire, même au repos, en raison de la demande accrue d’oxygénation à laquelle sont appelées les alvéoles pulmonaires pendant l’exercice physique ;
  • Il améliore la capacité contractile du cœur et de ses artères coronaires : au repos, un sportif a un rythme cardiaque plus faible qu’une personne sédentaire, et est moins sujet à des changements brusques de pression ; de plus, son système circulatoire est plus élastique et a un meilleur retour veineux, en raison de la plus grande efficacité des muscles.
  • Elle lutte contre les troubles de l’humeur. L’activité physique est également bonne pour la psyché et aide à combattre des troubles tels que l’anxiété et la dépression. En fait, l’activité physique contribue à la libération de deux types importants de neuromédiateurs : l’acétylcholine et les endorphines. Ces dernières sont les molécules qui produisent des sensations d’analgésie et de bien-être, propriétés qui leur ont valu d’être appelées les hormones du bonheur.
  • L’exercice physique permet également d’éviter les risques de maladies typiques d’une vie sédentaire : obésité, diabète, hypertension, et toutes les maladies liées au système cardiovasculaire, y compris les crises cardiaques, l’une des causes de décès les plus fréquentes dans le monde occidental.

Comment commencer à faire du sport

Bien sûr, on ne peut pas s’inventer un athlète du jour au lendemain, et tout le monde n’a pas le temps et l’énergie nécessaires pour pouvoir se consacrer à une activité sportive avec beaucoup d’engagement ; en revanche, pour ceux qui n’ont jamais fait de sport, il est nécessaire de « commencer pas à pas », sans fatiguer le cœur, les muscles et la colonne vertébrale avec des exercices excessifs ou prolongés, ce qui est absolument contre-productif.

La vie moderne nous a habitués à une série de commodités (la voiture, l’ascenseur, le métro…) qui nous ont privés de la possibilité de faire ne serait-ce qu’un petit mouvement physique : quelques volées d’escaliers ou un court tronçon de route à pied apportent des bienfaits non seulement à notre corps, peut-être après une longue journée au bureau, mais aussi à notre psychisme.

En effet, la pratique du sport soulage la tension accumulée tout au long de la journée, apporte un bien-être à l’ensemble du corps et, après l’effort, induit une agréable sensation de détente, ce qui a des effets bénéfiques sur l’humeur, la vie sociale et le repos nocturne.

À quelle fréquence dois-je faire du sport ?

Quant à la fréquence de la pratique du sport, il n’y a pas de règle précise, mais une à deux fois dans la semaine est nécessaire.

Selon l’ OMS qui s’occupe de prévention, vous devez pratiquer au moins 30 minutes par jour une activité physique modérée (comme la marche), au moins cinq jours par semaine, et au moins 20 minutes pendant au moins trois jours par semaine une activité physique intense, comme la course, la natation ou la gymnastique.

Tout doit cependant être réglé à votre rythme et de manière progressive : vous pouvez commencer par préférer l’escalier à l’ascenseur, sortir le chien plus souvent ou descendre du bus un arrêt plus tôt et marcher un peu. Les activités quotidiennes normales peuvent bien être le prétexte pour faire un peu d’exercice physique.

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