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Santé

IRM, comment ça marche épaule, prostate et genou,

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est une méthode qui utilise les ondes magnétiques, les ondes radio et un ordinateur pour produire des images internes du corps.

Il est possible de voir aussi bien le squelette que les organes internes. L’examen est totalement indolore et sans risque.

Ce type d’examen fournit des images de sections du corps qui sont traitées à l’aide d’un ordinateur qui convertit les impulsions radio en images anatomiques et les observe à l’aide d’un moniteur vidéo.

Imagerie par résonance magnétique

Les sections peuvent être obtenues indifféremment dans les trois plans de l’espace, en créant ainsi une vision virtuelle 3D du corps.
L’avantage de cet examen est d’être en mesure de distinguer, par exemple, un tissu du foie et un de la rate (qui, par rapport à des rayons X, présentent la même transparence) pour montrer la différence entre les tissus sains et ceux endommagés. L’utilisation de la résonance magnétique représente une économie de temps et une façon d’obtenir un diagnostic plus précis et exact. On préfère l’IRM au scanner parce que le patient n’absorbe pas de rayonnements ionisants.

En effet, bien que l’on parle de résonance magnétique nucléaire, l’IRM n’utilise ni substances radioactives ni rayonnements ionisants. En effet, elle utilise des champs magnétiques de forte intensité similaires à de gros aimants et à des ondes de radiofréquence comme celles utilisées pour la radio et la télévision.

Bien qu’elle n’utilise pas de rayons X, cette modalité d’imagerie est normalement considérée comme faisant partie de la radiologie, en tant que génératrice d’images liées aux structures internes du patient. Dans l’état actuel des connaissances, aucune raison ne permet de croire qu’un examen d’imagerie par résonance magnétique est dangereux pour la santé, sauf dans les cas où le champ magnétique interagit avec des implants métalliques présents dans le corps du patient : par exemple les stimulateurs cardiaques (pacemaker), les clips vasculaires ou encore en cas de grossesse. Dans ces cas-là, cet examen pourrait être préjudiciable. L’examen ne sera réalisé qu’après avoir évalué minutieusement chaque cas.

La seule limite à sa diffusion reste le coût élevé de l’équipement et de l’entretien.

Comment s’effectue l’IRM ?

Après retrait de tout objet ou de tout vêtement contenant du métal, le patient est allongé sur un lit, qui, à l’aide d’une commande électronique, glissera jusqu’à prendre position entre les pôles de l’aimant. Lors de l’examen, le patient ne doit rien faire sauf se détendre et avertir le personnel technique à l’aide d’outils spéciaux en cas de malaise. Les appareils sont en effet équipés de haut-parleurs et de microphones pour communiquer avec le médecin ou avec le personnel spécialisé. Pendant l’exécution, on peut entendre plusieurs types de bruit d’intensité et de durée différentes. Certaines parties de l’appareil, en effet, produisent un son différent en fonction du type de séquence qui est utilisé. L’examen est caractérisé par une alternance de bruits et de courtes pauses, car il est effectué avec des séquences différentes. Pour une protection contre les bruits assez forts et secs, dus à l’émission d’ondes radio, des écouteurs appropriés sont fournis au patient. L’examen dure en moyenne entre vingt et trente minutes, bien que des techniques plus modernes permettent de réduire le temps de détection. Dans certains cas, pour améliorer la qualité des images et rendre le diagnostic plus sûr, le médecin peut décider d’injecter du gadolinium, produit de contraste généralement sans effets secondaires. Pour effectuer l’examen, une ordonnance est nécessaire.

Le rapport peut normalement être retiré directement par le patient dans les 3-5 jours qui suivent l’exécution de l’examen.

IRM de l’intérieur du genou, vue de côté, on voit que le ménisque est endommagé.

À quoi sert l’IRM ?

Aujourd’hui, l’IRM a un rôle très important dans le diagnostic de très nombreuses maladies grâce à ses résultats d’une précision extrême et à l’absence quasi totale d’effets secondaires.

L’imagerie par résonance magnétique est utilisée en médecine, principalement à des fins diagnostiques. En effet, on peut l’utiliser pour le diagnostic d’une grande variété d’états pathologiques qui affectent les organes et les tissus de l’organisme. La qualité des résultats permet d’apprécier des détails qui ne peuvent être détectés par d’autres techniques de diagnostic. Pour citer quelques exemples, il est possible d’étudier la vascularisation des tissus, l’état d’hydratation des disques intervertébraux, d’évaluer la santé des articulations et de diagnostiquer très précisément les maladies neurologiques et certains cancers.

Cela est utile en cas de dommages aux tissus mous qui ne sont pas détectables par rayons X, comme des lésions méniscales, la rupture des ligaments croisés et collatéraux du genou, la hernie discale, la rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, etc.

Cette méthode est donc utile pour le diagnostic de maladies du cerveau, de la colonne vertébrale, de l’abdomen et du pelvis (foie et utérus), des gros vaisseaux et du système musculo-squelettique (articulations, os, tissus mous). Cette méthode de diagnostic est souvent exploitée en cas d’anomalies suspectes de la colonne vertébrale, puisqu’elle peut fournir des informations sur l’état des disques intervertébraux.

Normalement, seuls les patients qui souffrent de douleurs chroniques et invalidantes au dos se soumettent à une IRM, en sachant en effet que plus de 90 % des cas de lombalgie régressent spontanément dans les trente jours. Il est déconseillé de se soumettre à cet examen au cours de la phase aiguë, c’est-à-dire durant la première semaine.

Cette technique peut également être utilisée en médecine sportive pour évaluer : la quantité totale de graisse corporelle, l’épaisseur de graisse sous-cutanée ainsi que la quantité de tissu adipeux intra-abdominal ou viscéral. Dans tous les cas, en raison de la faible disponibilité et du coût élevé de l’appareil, l’utilisation de l’imagerie par résonance magnétique dans ce domaine est plutôt limitée.

Quel genre de préparation faut-il effectuer avant une IRM ?

Pendant les jours qui précèdent l’examen par IRM, aucun type de préparation ni aucune précaution particulière n’est nécessaire : vous pouvez manger normalement et prendre tous les médicaments que vous utilisez généralement. Un traitement préventif peut être prévu pour éviter des réactions dangereuses chez les personnes souffrant d’allergies qui doivent subir l’examen au moyen d’un produit de contraste ou dans d’autres cas spécifiques. Généralement, le patient est invité à retirer tous ses vêtements, à l’exception des sous-vêtements (à condition qu’ils soient sans parties métalliques) et à porter une blouse de laboratoire et des chaussons jetables (fournis par le personnel). Il est évidemment nécessaire de se présenter sans bijoux ni piercing, épingles à cheveux, ceintures, lunettes, montres, mais également sans lentilles, appareils auditifs, prothèses dentaires mobiles, corsets et perruques. Il est interdit d’apporter des téléphones portables, cartes de crédit ou autres cartes magnétiques qui pourraient interférer avec l’appareil. La durée d’une IRM dépend de la partie du corps à examiner : plus elle est étendue, plus l’examen durera longtemps (la durée peut atteindre jusqu’à 40-45 minutes). Certains patients peuvent avoir des difficultés à rester immobiles, comme cela est requis afin que l’examen se passe bien. On peut parfois demander au patient de se dégourdir entre une séquence et une autre.

À l’exception de cas particuliers visés par le personnel technique, aucune période d’observation n’est nécessaire à la fin de l’examen : on peut donc se rhabiller immédiatement et rentrer chez soi.

Quels sont les effets secondaires et les contre-indications de l’IRM ?

Pendant la grossesse, l’examen est contre-indiqué ou il doit être fait uniquement en cas de nécessité absolue, surtout au cours des 12 premières semaines.
Lorsque l’on doit injecter un produit de contraste avant l’examen, les femmes qui allaitent doivent collecter et stocker le lait nécessaire pour les 24 heures qui suivent la résonance. On pourra nourrir le bébé à l’aide d’un biberon rempli de ce lait.

Les femmes qui utilisent des méthodes contraceptives, comme le stérilet, devraient cependant consulter leur gynécologue pour s’assurer que le dispositif ne s’est pas déplacé sous l’influence des champs magnétiques. En outre, les porteurs de stimulateur cardiaque (pacemaker) ou de neurostimulateur ne peuvent effectuer d’IRM pour éviter que le champ magnétique généré n’en modifie le fonctionnement.

Les personnes qui, dans le corps, ont des structures métalliques de différents types (prothèses, clous, vis, valves cardiaques métalliques) après une intervention chirurgicale majeure, surtout en cas de proximité avec des organes vitaux, ne peuvent subir d’imagerie par résonance magnétique afin d’éviter que le champ magnétique ne provoque leur déplacement.

Récemment, de nouveaux matériaux ont été introduits en chirurgie. Nombre d’entre eux sont à base de titane, qui ne présente pas de contre-indications avec l’examen. Pour l’examen, aucun type d’assistance n’est nécessaire, ni pendant ni à la fin de celui-ci. On peut donc rentrer chez soi, même en conduisant, sans aucune limitation. L’exécution d’une IRM ne cause pas de douleur, sauf une petite piqûre nécessaire en cas d’utilisation de liquide de contraste.

Les seuls inconvénients que l’on peut rencontrer lors de l’examen sont : le bruit causé par l’appareil et la sensation de claustrophobie que l’on ressent en restant à l’intérieur d’un grand cylindre.

Pour ne pas entendre le bruit de l’appareil, le médecin fournit généralement un casque ou des bouchons d’oreilles pour le patient, tandis que le malaise que l’on ressent à l’intérieur de l’appareil est plus faible lors de l’utilisation d’un équipement plus spacieux et ouvert.

Dans tous les cas, il convient que les patients qui souffrent de claustrophobie sévère, d’épilepsie ou de troubles psychiatriques signalent le problème aux opérateurs.

Pour rester calme, on peut éventuellement prendre un léger sédatif, qui est souvent utilisé chez les enfants. Lors de l’examen, il est normal de ressentir une sensation de chaleur dans certaines parties du corps. On ne doit prévenir les opérateurs que si elle devient excessive.

Il est également possible que le champ magnétique généré par l’appareil, en stimulant les cellules nerveuses du patient, provoque la contraction involontaire ou la sensation de battement dans certains muscles au niveau des différentes parties du corps.

Dans tous les cas, la personne qui effectue l’examen voit et contrôle le patient à tout moment. Elle peut donc toujours intervenir en cas de besoin. En respectant les règles ci-dessus, le seul risque de l’IRM est une réaction allergique à la substance utilisée comme produit de contraste.

Il faut avertir le personnel si le patient a déjà eu, par le passé, une réaction allergique au liquide ou en cas de dysfonctionnement grave du rein.

Une allergie peut se manifester par des symptômes bénins, comme des démangeaisons, des nausées et des vomissements. Dans quelques rares cas seulement, se sont manifestés des symptômes plus importants. Les tatouages peuvent créer des irritations de la peau s’ils contiennent des pigments métalliques. À l’exception des cas décrits ci-dessus, l’examen d’imagerie par résonance magnétique est sûr et totalement inoffensif pour l’organisme.

L’absence de rayonnements ionisants permet de le répéter si nécessaire après un bref laps de temps.

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